Un jour, un jeune Juif de 16 ans aperçut un vieillard échevelé qui distribuait des bouts de papier dans la rue. Intrigué, il prit l’un d’eux et lut Jean 3.16, un verset du Nouveau Testament griffonné par le vieil homme : « Car Dieu a tant aimé le monde, qu'il a donné son Fils unique, afin que quiconque croit en lui ne périsse pas, mais qu'il ait la vie éternelle ». Tout excité d’avoir en main un court extrait du « livre interdit aux Juifs », l’adolescent décida de l’apprendre par cœur pour impressionner ses copains juifs.
Jamais plus il n’oublia ce verset, qui resta gravé dans son cœur. Ce qu’il pensait être un acte de défi fut, en fait, le premier maillon d’une chaîne de rencontres qui finirent par le persuader de devenir chrétien.

Le moindre de nos gestes, la parole de témoignage la plus maladroite peuvent constituer un tel maillon, même si nous n’en voyons jamais les résultats sur cette terre, car le Saint-Esprit peut agir à travers ses serviteurs les plus malhabiles. Il suffit qu’ils se laissent conduire par leur Maître et qu’ils soient pleins de bonne volonté… et Dieu fera le reste.

Ce Juif, devenu par la suite un fervent évangéliste, rêve parfois du jour où, au ciel, il tapera sur l’épaule de cet humble vieillard pour lui demander : « Savez-vous que vous avez semé une graine de foi dans mon cœur le jour où vous m’avez donné l’un de vos petits papiers ? »
« Oui, je le sais, répondra probablement le vieil homme… Car je connais Ésaïe 55.11 ! »
« Ainsi en est-il de ma parole, qui sort de ma bouche : Elle ne retourne point à moi sans effet, Sans avoir exécuté ma volonté Et accompli mes desseins. » (Ésaïe 55.11)