Nous sommes peut-être les heureux parents d’un Daniel, ce remarquable jeune homme qui, dans un contexte très difficile, « résolut de ne pas se souiller » Daniel 1.8. Comme lui, le Seigneur a accordé à notre enfant « de la science, de l’intelligence dans toutes les lettres et de la sagesse ». Alors qu’autour de nous, les autres parents connaissent de nombreux déboires, notre « Daniel » reste fidèle au Seigneur en dépit de tous les obstacles. À l’âge adulte, il est toujours un homme de prière. Il ne fait aucun compromis et les années n’entament en rien son zèle pour le Seigneur.

 Le danger qui nous guette alors, c’est de regarder de haut les autres parents. « S’ils avaient élevé leurs enfants correctement, ils n’en seraient pas là ! » pensons-nous (et disons-nous) peut-être… Ou encore, tels des pharisiens modernes : « Seigneur, je te rends grâce de ce que je ne suis pas comme les autres parents ! » Luc 18.11. Nous oublions un peu trop vite que, de même que nous sommes sauvés par grâce et que nous n’avons aucun sujet de nous glorifier, c’est par cette même grâce que nous bénéficions de tous les autres bienfaits de Dieu. 

Le meilleur des parents a commis de nombreuses erreurs, et sa place doit toujours être celle du publicain de la parabole : « Ô Dieu, sois apaisé envers moi, qui suis un pécheur » Luc 18.13. Si nous avons la joie d’avoir un enfant qui aime le Seigneur et qui marche fidèlement dans ses voies, mieux vaut faire preuve de compassion envers les parents éprouvés et les encourager que de les regarder de haut et de les critiquer, car qui sait si nous aurions fait mieux à leur place ? Oui, comme le dit la Bible, « … Cela ne vient pas de vous, c’est le don de Dieu » !  Éphésiens 2.8