Aventures d’automobilistes : on est pressé, on fonce pied au plancher, ignorant les autres usagers, la signalisation routière, la présence de radars... et la beauté du paysage. Jusqu’au moment où un pépin nous crie qu’on aurait dû lever le pied.

Cette expression peut aussi concerner notre vie. Il y a le métier, la vie de famille et les responsabilités sociales. Et mille activités d’église qu’on ne voudrait pas rater : soirées surprenantes, réunions avec de super groupes musicaux, séminaires avec invités prestigieux, études hyper fouillées... Sans oublier tout le reste : suivre l’actualité internet et les réseaux dits sociaux, le club de dames ou d’hommes, le shopping, et surtout le fitness qu’on va caser là, entre mille activités, espère-t-on pour décompresser. Les vacances, c’est dans un mois et on serre les dents. Quel stress ! 

Pourrait-on ralentir, lever le pied, maintenant ? Ou aurait-on peur du vide ?

Prenons l’exemple de Jésus. Il avait le Monde à sauver, des disciples à former et des foules à enseigner. Savez-vous comment il se déplaçait ? A pied. Pas à cheval et au galop, encore moins sur des nuages comme Superman. Il marchait et prenait le temps de s’arrêter, de vivre des rencontres et de prier seul à l’écart en tête à tête avec son Père. Nous ne sommes certes pas Jésus-Christ, mais nous pouvons nous en inspirer pour ne pas chercher à tout prix à étouffer notre agenda. Apprenons à distinguer l’important de l’urgent ou du futile. Nous pouvons aussi apprendre à passer de bons moments d’intimité avec Dieu, à ouvrir les yeux, rencontrer les personnes, admirer les paysages, et même apprécier les petites choses de la vie. Il n’y a pas que du moche ou des catastrophes autour de nous.

Lever le pied, prioriser, faire moins mais mieux. On essaie, pour voir ? Jésus-Christ est déjà passé par là. Il saura nous conseiller. Et son Esprit nous viendra en aide.

Textes à méditer

Là, une femme nommée Marthe l'accueillit dans sa maison. Elle avait une soeur appelée Marie. Celle-ci vint s'asseoir aux pieds de Jésus, et elle écoutait ce qu'il disait. Pendant ce temps, Marthe était affairée aux multiples travaux que demandait le service. Elle s'approcha de Jésus et lui dit : Maître, cela ne te dérange pas de voir que ma soeur me laisse seule à servir ? Dis-lui donc de m'aider. Mais le Seigneur lui répondit : Marthe, Marthe, tu t'inquiètes et tu t'agites pour beaucoup de choses ; il n'y en a qu'une seule qui soit vraiment nécessaire. Marie a choisi la meilleure part, et personne ne la lui enlèvera. Luc 10.38-42

Mais le fruit de l'Esprit, c'est l'amour, la joie, la paix, la patience, la bonté, la bienveillance, la foi, la douceur, la maîtrise de soi (...) Si nous vivons par l'Esprit, laissons-nous aussi conduire par l'Esprit. Galates 5.22 et 25.